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LES ESSAIS ROUTIERS

HYUNDAI IONIQ 5

9/27/2022

 
La Hyundai Ioniq 5 est le premier vrai modèle de la division Ioniq créée par Hyundai après le succès en demie teinte de la Ioniq qui était disponible en hybride, hybride rechargeable et 100% électrique donc le rôle était d’annoncer l’arrivée de la division 100% électrique de Hyundai.
Apparue en 2021, la Ioniq 5 s'est immédiatement imposée comme LA référence sur le marché. Après quelques mois d'attentes et divers impévus, j'ai enfin pu prendre le volant de la version d'entrée de gamme.
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UNE BERLINE COMPACTE OVERSIZED
La première chose marquante à propos de la Ioniq 5, c’est sa taille ! En effet, lors de sa présentation en photo, nous avions plus l’impression qu’il s’agissait d’une concurrente de la Megane que d’un SUV assez imposant.
Avec son look de concept car directement mis en production, Hyundai frappe fort et cela fonctionne ! La Ioniq 5 est un réel succès à travers le monde !
L’identité du label Ioniq réside dans le design interne des feux en pixels pour un effet concept car encore plus marqué.
Taillé à la serpe, le Hyundai Ioniq 5 est un SUV au look de berline compacte surdimensionnée.
Comme beaucoup de véhicules récents, le Ioniq 5 adopte des poignées affleurantes.
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LA SIMPLICITÉ À L'ÉTAT PURE
A bord, l’espace est ce qui frappe le plus. A l’avant comme à l’arrière, le design est épuré, la surface vitrée importante et le confort est là ! Même l’absence de toit vitré n’est pas dérangeante !
Sa planche de bord peut se décrire comme telle : une planche avec un écran posé dessus. Tout est simple à bord de la Ioniq 5, sans pour autant avoir l’impression d’un véhicule bas de gamme ! Au contraire, l’aspect global est plutôt de bonne qualité et les finitions sont irréprochables.
Le label Ioniq a vraiment son propre style loin des codes habituels de Hyundai même si, au niveau du volant, je préfère personnellement le design des volants du reste de la gamme Hyundai plutôt que celui un peu raté à mon goût sur la Ioniq 5.
Au niveau de la vie à bord, la Ioniq 5 frappe un grand coup et prend soin de ses passagers. Elle leur offre pléthore d’espace et un confort irréprochable ! A l’arrière, la banquette coulisse pour avoir plus ou moins d’espace et ainsi réguler le volume de coffre par la même occasion mais elle est aussi inclinable, permettant aux passagers de se sentir comme dans une limousine !
Le volume de coffre quant à lui est généreux et permet, même avec la banquette reculée à fond d’embarquer l’ensemble des bagages de cinq personnes sans soucis.
Le système d’info divertissement est plutôt fluide et intuitif et contient l’ensemble des dernières technologies.
Petit gadget, la Ioniq propose plusieurs bruits d’ambiances permettant de casser le silence parfait du moteur électrique si le cœur vous en dit.
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DIGNE D’UNE LIMOUSINE
Sur la route, la Ioniq 5 abat son autre carte : la puissance de son moteur. Elle offre des performances très satisfaisantes et en mode sport, elle se montre même très joueuse et avec un esprit sportif.
En ce qui concerne l’autonomie, le modèle que j’ai essayé est le modèle d’entrée de gamme qui a une autonomie de 362 km, ce qui est déjà très bien !
Très agréable au quotidien, la Ioniq 5 se montre particulièrement agréable sur la route avec là encore un silence de roulement et un confort indéniable.
Son défaut, s’il faut en pointer un, serait son empattement long et un rayon de braquage pas forcément suffisamment court. Il faut donc bien appréhender le gabarit de la bête, surtout dans les parkings !
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LA FORCE DE LA DIFFÉRENCE
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C’est certain, la Ioniq 5 ne passe pas inaperçue !

Un concept car de tous les jours avec une belle autonomie (le modèle RWD 77,4 kWh est donné pour plus de 500 km), accueillante, capable de transporter toute la famille et ses bagages, il n’y a rien à reprocher à la Ioniq 5 ou presque !
La gamme débute à 46 500 € et culmine à plus de 62 000 €.
Pour toutes ses qualités, la Ioniq 5 obtient la note de 18/20.

Retrouvez l’ensemble des photos de l’essai dans la galerie dédiée et la vidéo sur la chaîne YouTube !


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LAND ROVER DEFENDER 110 P400e

9/24/2022

 
Renouveler une légende n’est jamais chose aisée mais après 36 ans de bons et loyaux services et quelques très légères évolutions au fil des ans, place à une toute nouvelle génération qui entre enfin dans l’ère moderne !
Fort d’une version hybride rechargeable, le tout nouveau Defender prend soin de ses passagers comme de son environnement.
Alors, est-il à la hauteur de la légende ? Découvrons cela ensemble et en vidéo !
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LE MÊME MAIS… DANS L'ÈRE DU TEMPS
Le look du Defender est profondément ancré dans son ADN depuis 36 ans et le modernisé est un grand risque pour Land Rover autant qu’une nécessité.
Dans l’ensemble, la nouvelle version du Defender rend un parfait hommage à ses aînés et réussit le défi haut la main.
On retrouve l’allure générale toujours aussi robuste et imposante tout en étant parfaitement capable de rivaliser avec les plus hauts premium du marché.
Land Rover conserve des éléments de design iconiques comme la formes des phares avant et arrière, la présence de plaque d’aluminium (qui n’est plus vraiment de l’aluminium) sur le capot et la présence de petites vitres fines et longues à l’arrière au-dessus des portes.
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ON CHANGE TOUT ET ON RECOMMENCE !
A l’intérieur par contre, cela n’a plus rien à voir !
On oublie l’aspect rustique et minimaliste des anciennes générations. Le nouveau Defender se veut cossu, bien fini et plein de technologies !
Bien dans son temps, le Defender s’équipe évidemment d’une instrumentation entièrement numérique et d’un grand écran tactile central. Celui-ci, de très bonne qualité et légèrement incurvé, répond parfaitement aux différentes commandes en plus d’être particulièrement fin et agréable au touché.
La quasi-totalité des boutons physiques ont disparu au profit de l’écran central sans pour autant sacrifier l’essentiel.
Le luxe est indéniable à bord et nous sommes très confortablement installés à chacune des 5 places à bord avec beaucoup d’espace aux jambes et à la tête.
On notera la présence de cuir partout dans l’habitacle en dehors des sièges et des accoudoirs, une grande partie de la planche de bord en est recouverte, notamment au niveau des poignées de maintien en franchissement.
Digne d’un SUV moderne, le Defender regorge de connectivité avec un nombre de prises USB un peu partout dans l’habitacle, une prise 220V dans le coffre et sans oublier le chargeur à induction. Équipé de AppleCar Play et Android Auto, le Defender saura répondre aux attentes des clients les plus exigeants.
Afin de garder l’esprit rustique de Defender d’origine sans pour autant sacrifier aux normes et exigences de la clientèle actuelle, Land Rover mise sur une finition irréprochable tout en gardant une grosse partie des visses apparentes dans l’habitacle.
Un des défauts du Defender qui, soyons honnête, est plus destiné à évoluer dans les quartiers huppés que dans la boue, est l’ouverture de son coffre par une grande porte s’ouvrant sur le côté. Celle-ci, très lourde mais accompagnée par un système de vérin hydraulique, est imposante et donc son ouverture sera limitée selon la place de stationnement du véhicule.
Le coffre lui-même est d’ailleurs d’une taille correcte mais nous avons connu mieux pour un véhicule de cette taille. Dans le coffre, nous retrouvons d’ailleurs un bouton permettant de régler la hauteur de caisse du véhicule et ainsi faciliter le chargement et déchargement.
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PLUS BUCKINGHAM PALACE QUE CAMPAGNE ANGLAISE
Sur la route, le Defender se montre particulièrement confortable. Celui-ci absorbe une grande partie des aspérités de la route et sa maniabilité est clairement une de ses forces. Maniabilité d’ailleurs surprenante au regard du gabarit de l’engin !
Vrai franchisseur dans l’âme, Land Rover a doté le Defender de la capacité à régler sa hauteur de caisse sur trois positions différentes afin de s’adapter au mieux aux différentes situations.
Cela lui permet également d’offrir une position de conduite élevée particulièrement agréable en ville comme en franchissement.
En terme de conduite, le Defender répond aux sollicitations sans broncher et même avec plaisir en mode hybride tout en maîtrisant au mieux sa consommation de carburant.
En mode tout électrique, les performances sont nettement moins impressionnantes mais ce n’est pas ce qu’on lui demande dans cette configuration.
Son autonomie en tout électrique limitée à 40 km le place bien en dessus de beaucoup de ses concurrents mais le poids et le Cx du Defender ne sont pas franchement ses plus grands atouts.
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LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI !
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Land Rover réussit le tour de force de renouveler avec succès une légende de l’automobile sans en trahir l’ADN.
Le Defender, certes plus amené à fréquenter les beaux quartiers que parcourir les highlands à toute vitesse dans la boue, répond à toutes les attentes et traite ses passagers avec un grand soin.
Bien embourgeoisé tout de même, le Defender débute à 63 800 € en version 90 D200. Il faudra se tourner vers la version 110 pour bénéficier de l’hybridation et compter un ticket d’entrée à 78 700 €. Pour notre version d’essai, comptez 104 969 €.
Avec ses nombreuses qualités, le Defender obtient la note de 18/20.
Retrouvez l’ensemble des photos de l’essai dans les galeries dédiées et la vidéo sur la chaîne YouTube.

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HONDA E

9/20/2022

 
La Honda E, première voiture 100% électrique de la marque Honda, dérive du concept Urban EV de 2017. En 2019 à Genève, Honda présente la e-prototype qui sera quasiment la version de série de la petite puce électrique niponne.
Alors, quelles sont les armes de séduction de cette petite citadine ? La réponse ci-dessous et en images !
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UN CONCEPT CAR DE SÉRIE
Le design est LE point fort de la Honda E. La présentation en 2019 à Genève sous la forme d’un prototype était en fait à 99% la modèle de série, ce qui est extrêmement rare.
Tout dans la ligne de la E rappelle ses origines de concept car. Que ce soit les portières sans montants, ses très grandes jantes, les caméras à la place des rétros, la trappe pour la recharge, les poignées affleurantes,  la signature lumineuse…
Les proportions générales de la petite citadine sont très bien faites et la ligne est du coup parfaitement équilibrée pour lui donner un air de jouet mais également un aspect très sportif qui lui va à ravir.
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ULTRA GEEK
L’univers à bord de la Honda E est résolument geek et on adore !
Avec 5 écrans à bord (6 si on compte le rétroviseur central), le tableau de bord annonce directement la couleur.
Il y a un écran de chaque côté pour le retour des caméras faisant office de rétroviseurs, un écran derrière le volant pour tout ce qui est affichage de vitesses, aides à la conduite et toutes les informations classiques, puis deux écrans eu centre et devant le passager pour l'info divertissement et quelques informations de techniques sur le véhicules si on le souhaite.
Ces deux écrans permettent d’afficher le mode aquarium intéractif (à l’arrêt seulement) permettant aux poissons de se diriger vers le lieux de pression du doigts sur l'écran. En mouvement, l’image se fige et devient simplement un fond d’écran.
En avance pour son temps lorsqu’elle sort en 2019, la Honda E est pleine de technologies embarquées et possède toutes les technologies qui commencent seulement à se répandre partout maintenant comme par exemple le CarPlay sans fil.
En termes de vie à bord, la qualité des matériaux est de très bonne qualité et l’assemblage est parfait.
L’espace à l’avant est largement suffisant et permet de ne pas se sentir enfermé comme dans certaines de ses concurrentes. La Honda E est lumineuse et on s’y sent bien et confortablement installé.
A l’arrière, les choses se gâtent car les passagers vont très vite manquer de place aux jambes, plus que dans d’autres citadines. Cela sera cependant suffisant pour des enfants.
Autre point faible de la Honda E : le volume de chargement. Son coffre est vraiment petit, et même plus que dans la Twingo électrique !
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PETITE PUCE ÉNERVÉE
Sur la route, la Honda E fait, là aussi , connaître tout son savoir-faire.
Dynamique, voire même sportive, la petite puce électrique à du répondant sous le capot et ne rechigne pas à l’accélération. Elle offre ainsi de belles performances, la rendant vraiment plaisante à conduire aussi bien en ville que sur les axes plus dégagés.
Bardée de technologie, la petite japonaise propose ainsi le meilleur des technologies d’aides à la conduite actuellement disponible sur le marché. Maintien de voie, régulateur adaptatif, conduite autonome de niveau 2… tout y est !
Si la Honda E se montre particulièrement plaisante au quotidien et fun à conduire, son autonomie limitée à 220 kms selon la norme WLTP (180/195 en réalité sans éco conduite) en cycle urbain, cela la cantonne vite aux centre ville avec un accès limité aux routes de campagnes.
Après, ce n’est pas forcément ce qu’on lui demande, mais c’est un peu dommage qu’elle soit réduite à cela.
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TOUT POUR PLAIRE MAIS AVEC UN GROS DÉFAUT
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Forte d’un très grand cool factor, remplie de technologie, très agréable à conduire… sur le papier la Honda E a beaucoup d’atouts pour séduire.
Malgré une autonomie et une habitabilité réduisant son utilisation à une utilisation en grande majorité urbaine, la Honda E est handicapée par un gros frein pour beaucoup : son prix.
Affichée à partir de 41 270 € (hors bonus) et allant jusqu’à 43 540 € avec les quelques options disponibles, le rapport prix/autonomie/espace à bord ne lui est pas vraiment favorable.
Malgré ce défaut et pour ses nombreux atouts, la Honda E obtient la note de 16,5/20.
Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée et en images ici !

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DS7 CROSSBACK E-TENSE

9/9/2022

 
Le DS7 crossback apparu en 2017 vient tout juste d’être restylé et les premiers exemplaires seront très vite sur nos routes.
En attendant, j’ai pris le volant de la première génération dans sa version e-tense hybride rechargeable.
Véritable premium français, le SUV DS mérite-t-il son succès ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.
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L’ELEGANCE FRANCAISE
En termes de design extérieur, le DS7 est le modèle au look le plus classique de la marque. Un peu fade dans l’ensemble, la première génération de DS7 Crossback a vieilli prématurément avec la multiplication de la concurrence au look beaucoup plus sexy et avant-gardiste.
Malgré tout, le SUV français reste élégant et raffiné, au même titre que les autres modèles de la marque.
Comme toujours chez DS, le détail de traitement des phares avant et arrière est particulièrement soigné et donne au DS7 crossback un look reconnaissable entre mille.
L’animation des phares avant lors du déverrouillage/verrouillage du véhicule fait son petit effet également.
Le défaut principale du DS7 crossback en termes de design est sa partie arrière qui manque de finesse et de sportivité.

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LUXE ET RAFFINEMENT
A bord du DS7 crossback, l’ambiance est conforme aux attentes que l’on peut avoir envers un véhicule premium.
Il y a beaucoup d’espace et de luminosité grâce à l’immense toit ouvrant panoramique, les sièges sont confortables et le design de la planche de bord est élégant et simple.
Mon détail préféré chez DS est l’horloge placée au centre du tableau de bord qui s’ouvre et se ferme lorsqu’on allume et éteint le véhicule.
Malgré de nombreuses qualités et des matériaux de très bonne facture, le DS7 Crossback pêche un peu en termes de finition dans certains détails qui mériteraient d’être un peu plus poussés sans pour autant être réellement gênants.
Très bien équipé avec toute la technologie embarquée que nous pourrions attendre, le DS7 Crossback sait prendre soin de ses occupants aussi bien à l’avant qu’à l’arrière.
Les sièges sont très confortables, l’espace aux jambes est très bon, tout comme l'espace en hauteur et aux épaules. Il est tout à fait possible de voyager à cinq adultes en tout confort.
Le volume de coffre est forcément un peu réduit à cause de la batterie mais celui-ci reste très honorable et permet aisément de transporter vos bagages.
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BIEN MAIS PEUT MIEUX FAIRE
Sur la route, le DS7 Crossback e-tense laisse libre court à ses 300 ch cumulés avec grand plaisir sans pour autant bousculer ses passagers.
La boîte automatique e-ETA8 est plutôt agréable et fluide la plupart du temps. Le mode 100% électrique est le plus agréable en conduite pour n’avoir vraiment aucun acoup.
Avec son autonomie réelle en tout électrique d'environ 40/45 km, le DS 7 Crossback e-tense est un peu en dessous de la plupart de ses concurrents.
Habitué du luxe à la française, le point fort du DS 7 est le confort indéniable qu’il offre à ses passagers en termes d’insonorisation comme d'absorption des aspérités de la route.
Le DS 7 Crossback est un très bon routier à la consommation d’essence très contenue vu le poids du véhicule pour un usage quotidien tout comme en partenaire de vos vacances.
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UNE MISE À JOUR BIENVENUE !
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Le DS 7 Crossback e-tense de première génération est un très bon SUV premium français aux tarifs en dessous de la concurrence allemande et similaire en termes d’équipement et de prestations routières.
Si son autonomie en tout éclectique est trop faible face à une concurrence de plus en plus avancée technologiquement, espérons que l’évolution stylistique et technique du DS 7 e-tense (qui perd l'appellation crossback au passage) comble ses petites lacunes et le hisse de nouveau à la hauteur des concurrents qui ont eux aussi récemment évolué.
Le DS 7 crossback e-tense obtient tout de même la note de 13,5/20.
En attendant l’essai de la nouvelle génération, retrouvez l’intégralité des photos de l’essai dans la galerie dédiée ainsi que l’essai vidéo sur la chaîne YouTube !

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DS3 CROSSBACK E-TENSE

9/3/2022

 
Le badge DS 3 est apparu pour la première fois en 2009 sous la forme d’une petite voiture citadine premium voulant concurrencer Mini.
En 2018, DS, devenue une Marque à part entière (en 2016), lance une seconde génération de DS 3 mais celle-ci s'apparente plus à un tout nouveau modèle qu’une seconde génération. En effet, la relève prend la forme d’un petit SUV compact qui n’a donc plus rien à voir avec son aïeul et prend le nom complet de DS3 Crossback.
En 2020 sort une version 100% électrique baptisée e-tense. Alors que DS vient de dévoiler la version restylé du petit SUV, j’ai pris le volant de cette première génération.
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INDEMODABLE
Avec son look original, le DS 3 a tout de suite marqué les esprits et s'est démarqué du reste du parc automobile. 
Avec une grosse calandre imposante, signature DS composées de pleins de petits losanges, sa signature lumineuse en bandes de LEDs verticales et un look tout en rondeurs, le DS 3 sait jouer la carte de l’originalité sans en faire trop.
Fort de ses poignées affleurantes et de son aileron de requin situé entre les portes avants et arrières (seul héritage du design de la première génération de DS 3), le DS 3 Crossback parvient même à avoir l’air d’un petit SUV coupé ! Cette impression est renforcée par la faible surface vitrée à l’arrière et la double couleur de pavillon, complétant ainsi son look sportif.Malgré le temps qui passe, la silhouette du DS 3 Crossback reste tout à fait désirable et dans l’air du temps.
D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que l’évolution de la version restylée présentée il y a quelques jours est très subtile.
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UN PEU VIEILLISSANT MAIS FUN
A bord, il ne fait aucun doute que nous sommes bien à bord d’un véhicule premium à la française. Les matériaux utilisés sont de qualité et le niveau de finition est irréprochable.
Le design de la planche de bord du DS3 Crossback est la pièce maîtresse du véhicule avec son original positionnement des ouailles d’aérations centrales entourées de différents boutons, le tout formant un petit îlot central de cinq losanges parfaitement imbriqués. Reconnaissable entre mille !
Ce design se retrouve, comme à l’habitude de la marque, un peu partout dans l’habitacle. Que ce soit, les aérations de chaque côté du véhicule, sur le volant, le design des commandes d’ouverture des vitres, la forme des hauts parleurs, et même dans le design de l’interface d’info-divertissement.
Système qui d’ailleurs, bien que vieillissant dans son design et son ergonomie, reste de suffisamment bonne qualité pour contrer son âge. En espérant tout de même que la nouvelle génération en profite pour le faire évoluer quelque peu et se rapprocher de celui de la DS 9.
Petit détail de design sympas, le logo DS est embossé à l'arrière des appuis têtes avant.

Si nous sommes très bien à l’avant, à l’arrière par contre, cela se corse. Le véhicule est très compact et l’espace à l’arrière est sacrifié au profit du conducteur et de son passager. Résultat, à l’arrière nous avons vite les genoux dans le fauteuil et la tête dans le plafond. La faible surface vitrée donne en plus un sentiment d'enfermement assez malaisant.
Pour finir, le volume de coffre ne se montre pas très généreux, ce qui peut vite devenir un obstacle pour certains.
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DIGNE DE SON RANG
Sur la route, le DS 3 Crossback e-tense donne encore le change et montre une aptitude tout à fait honorable. Il ne s’agit bien évidemment pas d’un SUV sportif mais ses performances sont correctes, son châssis est agréable et le confort de roulement montre tout le savoir-faire du groupe Citroën en la matière.
Alors que le sigle e-tense fait référence aux versions hybrides rechargeables des DS4, DS7 crossback et DS9, le DS3 crossback e-tense est lui uniquement 100% électrique, doté d’une autonomie allant jusqu’à 320 km.
Même si la vitesse maximale est bridée à 150 km/h, cela n'empêche pas d’apprécier le DS3 Crossback e-tense sur la route.
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LE LUXE A LA FRANCAISE A MODERNISER
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La marque DS a réussi à se faire son trou sur la scène internationale grâce au luxe à la française. Tout d’abord avec la petite DS 3 puis la gamme s'est depuis élargie.
Véritable succès, le DS 3 Crossback passé au tout électrique mais également disponible en diesel et essence classique, a su convaincre par la qualité de ses prestations.
Avec un système d’info-divertissement un peu vieillissant, tout comme sa base technique, le DS 3 crossback vendu à partir de 27 000 € en essence mais débutant à 39 300 € pour la version tout électrique et culminant à plus de 42 000 €, il est un peu cher payé face à une concurrence remise à jour bien avant lui !
Le choix du style et de l’originalité jouent toujours en sa faveur.
Le DS 3 Crossback e-tense obtient la note de 12,5/20.
Retrouvez l’essai vidéo sur la chaîne YouTube et l’ensemble des photos de l’essai dans la galerie dédiée.

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