Le Discovery est apparu en 1989 dans sa version longue à 7 places. Avec son dessin original avec un pavillon à deux niveaux, le design du Discovery est très vite devenu iconique. C’est en 2015 que le Discovery se dote d’une inédite version appelée Discovery Sport, avant même la sortie de la cinquième génération de Discovery reprenant le même design mais qui, elle, arrive en 2017. Le Discovery Sport est donc le successeur du Freelander qui était à son époque l’entrée de gamme du constructeur avant l’arrivée du Range Rover Evoque. J’ai pris le volant du Land Rover Discovery Sport dans sa nouvelle version hybride rechargeable ! ÉLÉGANCE ET SPORTIVITÉ Si le Discovery Sport préfigure les grandes lignes de la version 7 places, son design plus compact et plus arrondi lui permet de gagner en sportivité, le rendant digne de son patronyme face à un grand frère plus pataud. La face avant, dans la lignée de celle de son grand frère le Discovery et surtout le Range Rover permet d’inscrire efficacement le véhicule dans la gamme qui est enfin cohérente sur tous les modèles. Ce n’était pas le cas avec son prédécesseur le Freelander, ni même avec l’ancienne génération de Discovery. La partie arrière, plutôt trapue, pourrait gagner en finesse et en sportivité face à un avant effilé et plus agressif. Au global, même si la ligne de caisse et les montants de porte arrière au design arrondie contribuent à l’aspect sportif du véhicule, ces gros montants couleurs carrosserie coupant la ligne des vitres gagnerait à être soit affinés, soit se fondre plus harmonieusement dans le design des vitres. RAFFINÉ MAIS SANS PERSONNALITÉ PROPRE A bord, même si le design de la planche de bord du Discovery Sport est très élégant et agréable, celle-ci fait plus penser aux productions Jaguar qu’aux productions Land Rover. Un peu plus de personnalité et d’orientation vers la sportivité serait bienvenue. Comme habituellement chez Land Rover, les matériaux utilisés à bord sont de très bonne qualité et les finitions parfaitement exécutées. Le système d’info-divertissement est le même que celui que nous retrouvons chez Jaguar à bord des i-Pace, e-Pace et même à bord du Range Rover Evoque. Même si je peux tout à fait comprendre l’économie d’échelle, un système plus propriétaire pour chacune des marques serait la bienvenue. Agréable à utiliser au quotidien, l’ergonomie reste pourtant toujours à améliorer. En termes de confort, le Discovery Sport n’a rien à envier à ses aînés et les sièges passagers avant et arrière comme conducteur sont des plus accueillants et dignes d’un salon. La position de conduite, bien en hauteur, est idéale. L’espace à bord est pléthorique et le volume de coffre est lui aussi conséquent, permettant de partir en voyage aisément sans oublier quoi que ce soit. Que ce soit pour une famille avec trois enfants ou cinq adultes, tous seront installés avec suffisamment d’espace dans l’habitacle mais également pour tous les bagages. DE SPORT QUE LE NOM Sur la route, même si le Discovery Sport est très agréable à conduire, il manque cependant de reprise. Lourd et massif, il en impose sur la route mais cela se ressent malheureusement dans ses performances qui, même si elles restent agréables, sont un peu en dessous de ce que nous pouvons attendre d’un véhicule siglé du nom “Sport”. Du fait de sa hauteur, le Discovery Sport est assujetti au roulis mais celui-ci est maîtrisé et la tenue de route, même en courbe à allure un peu plus soutenue, reste impeccable ! J’aurais aimé un peu plus de fluidité dans la boîte automatique mais celle-ci reste tout de même parmi les plus agréables du marché. Aidé par le moteur électrique, le Discovery Sport hybride rechargeable se montre particulièrement économe en terme de consommation au vu du poids et du volume du véhicule. En mode tout électrique, le Discovery Sport devient particulièrement séduisant et malgré son gabarit se faufile dans les artères de la ville aisément et dans un silence parfait. UN SUV À DÉCOUVRIR AVEC PLAISIR ![]() Agréable à conduire, économe, accueillant et confortable, le Discovery Sport hybride rechargeable est une offre très séduisante avec son équipement généreux bardé de toutes les dernières technologies disponibles. Avec un prix d’appel à 61 475 € (plus de 75 000 € pour notre version d’essai), le Discovery Sport hybride rechargeable affiche clairement ses lettres de noblesse et en fait payer le prix. Pour ces différentes raisons, le Discovery obtient la note de 13,5/20. Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée.
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PEUGEOT e-20084/27/2022 Apparue en 2013 avec un look très original, il aura fallu attendre 2019 pour voir arriver la deuxième génération de 2008, plus en phase avec les codes stylistiques de la marque. La version 100% électrique dont j’ai pris le volant est quant à elle sortie un peu plus tard, en 2020. Le petit SUV citadin de Peugeot partage sa plateforme avec la nouvelle 208 mais également avec les DS3 crossback, Opel Corsa et Opel Mokka ! Avec cette nouvelle génération au look sportif, Peugeot semble avoir trouvé la recette du succès. Alors, celui-ci est-il mérité ou non ? C’est ce que je vais essayer de découvrir ! Retrouvez la vidéo sur la chaine YouTube et le détail de l'article ci-dessous ! AGRESSIF SAGE Le look du Peugeot 2008 est nettement plus sportif que celui, un peu pataud, de son prédécesseur. Les lignes sont acérées et très prononcées, conformément au nouveau style Peugeot. Pour autant, la face avant pourrait gagner en sportivité avec des optiques plus fines. L’adoption du nouveau logo de la marque serait également d’un très bel effet sur cette imposante calandre ! Les flancs très travaillés du 2008 sont également d’un très bel effet avec cette protubérance en milieu des portières, lui donnant un galbe plus massif qu’il ne l’ai réellement. A l’arrière, la longue barre noire reliant les deux feux effilés permet de renforcer son look sportif et lui donne un air là encore plus large qu’il ne l’est. Ce que je trouve le moins réussi à l’arrière est cet énorme pare-chocs dépassant beaucoup trop. Mon détail préféré est la ligne basse de découpe des vitres arrière donnant naissance à la ligne de force de la portière et remontant en diagonale jusqu'au coffre. C'est cette ligne qui pour moi donne tout son look contemporain et dynamique au 2008. Mis à part la 108 en fin de carrière et le Traveller un peu hors catégorie, le 2008 est le modèle au look le plus sage de la marque au lion. BIEN DANS SON TEMPS A bord, le Peugeot 2008 est accueillant et bien fini. Les matériaux utilisés sont appréciables, même si certains plastiques en partie basse laissent à désirer. Le dessin de sa planche de bord est particulièrement réussi et harmonieux. La partie basse s’intègre parfaitement bien dans le prolongement des portes et souligne ainsi la partie haute. Les boutons style aviateurs contrôlant les commandes de chauffage et climatisation font leur effet et, en plus d’avoir un look très sympas, tombent parfaitement sous la main pour une utilisation des plus ergonomiques. Typiquement Peugeot, le petit volant légèrement plat en haut et en bas est surplombé par le tableau de bord. Celui-ci est ajouré de chaque côté, comme par deux poignées. Nous aurions presque envie de le prendre en main comme pour un volant ! Également très bien dessinés, les sièges parfaitement enveloppants sont extrêmement confortables ! En ce qui concerne la vie à bord, le 2008 sait prendre soin de ses passagers avant et surtout de son conducteur avec une position de conduite optimale et un système d’info-divertissement très ergonomique et facile d’utilisation. Avec un volume de coffre appréciable, il saura emmener un couple avec enfants. Pourquoi avec des enfants ? Parce que l’espace aux places arrière est tout bonnement un peu trop limité pour permettre à des adultes de voyager confortablement sur de longs trajets. Détail assez agaçant à l’arrière mais qui peut paraître anodin : l’ouverture des vitres ! Celles-ci sont parmi celles qui ont le moins d'amplitudes d’ouverture sur le marché ! A l’arrière, ne comptez pas être confortablement installé le coude à la fenêtre, c’est tout simplement impossible ! Personnellement je trouve cela dommage que les vitres ne se baissent pas intégralement. Le problème est récurrent sur bon nombre de véhicules et en plus de ne pas être pratique, c’est tout simplement très moche d’avoir cette vitre ouverte à moitié ! IL NE DONNE PAS SA PART AUX LIONS ! Sur la route, le e-2008 se montre relativement agréable à conduire. Souple et agile en ville, le petit SUV français est à l’aise dans toutes les situations et se faufile sans la moindre difficulté dans la jungle urbaine. Sur les routes de campagne, son châssis très mou épouse les déformations de la route mais donne un aspect peu rassurant au véhicule car celui-ci bouge beaucoup. Le côté positif c’est que cela aidera à lever le pied ! Et si on ne veut pas lever le pied ? Pas de soucis, le e-2008 a de la ressource et répond très bien aux sollicitations, surtout en mode sport ! Son comportement se montre incisif et sportif et permet d’avaler les kilomètres rapidement et efficacement, sans trop consommer pour autant. La consommation est d’ailleurs un de ses atouts, lui offrant une belle autonomie de 310 km (norme mixte WLTP) assez proche de la réalité constatée lors de notre test. LIONCEAU A APPRIVOISER ![]() Même si le e-2008 n’est pas le lion le plus agressif de la gamme, ce petit lionceau vaillant et facile à dompter est très agréable à conduire au quotidien. Fort d’une belle autonomie et avec un look affirmé, il a clairement de quoi justifier son succès. Avec une gamme débutant à 38 050 € (hors bonus écologique) et allant jusqu’à 44 000 € pour notre version d’essai, le petit SUV français fait donc payer environ 10 000 € de plus sa version 100% électrique par rapport aux versions thermiques allant de 24 150 € à 35 150 €… Pour le découvrir en vidéo, c’est par ici ! Et c’est donc pour toutes les raisons évoquées que le e-2008 obtient la note finale de 14/20 ! Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée ! Skoda Superb iV4/21/2022 La toute première génération de Skoda Superb est apparue en 2001, basée sur la plate-forme de la Passat 5 avec laquelle elle partage beaucoup d’éléments. La troisième génération de Superb est apparue en 2015 mais c’est avec le restylage de 2020 que la version hybride rechargeable apparaît ! Nous avons pris son volant dans sa toute nouvelle finition haut de gamme Laurin & Klement, fer de lance de la marque. CLASSICISME TCHEQUE Passée de la berline insipide sans personnalité à la grande familiale aux lignes acérées et nervurées, la Skoda Superb accuse aisément le poids de ses 7 ans et reste toujours dans l’ère du temps grâce au léger restylage de 2020. A l’arrière, le logo de la marque disparaît et est remplacé par le nom de la marque inscrit fièrement en toutes lettres souligné par une ligne de chrome allant d’un bord à l’autre de la malle arrière jusque dans les phares. La trappe de la prise de recharge se cache à l’avant du véhicule, derrière la calandre noire. Heureusement, le câble fourni est long et permet de se brancher quand même aux bornes qui sont pourtant généralement situées vers l’arrière lorsque le véhicule est garé. Il faut dire qu’avec ses presque 5m de long, il vaut mieux dans ce cas avoir un câble d’une certaine longueur ! Sur le côté, la longue ligne de caisse courant de l’angle supérieur des phares jusqu’à l’angle supérieur des feux arrière donne un côté effilé à la longue berline. Sans pour autant lui donner un look sportif, la Skoda rivalise d’élégance avec les plus grandes berlines de sa catégorie et se rapproche plus des véhicules premium que des véhicules des marques généralistes. RAFFINEMENT ALLEMAND A bord, la finition Laurin & Klement permet à la Skoda Superb d’atteindre des sommets de qualité de finition et l’utilisation de matériaux de qualité. Malgré l’utilisation de plastiques durs sur les parties très basses de l’habitacle, l’ensemble est très réussi et agréable. Sobre mais élégant, l’intérieur est digne de toutes les productions du groupe Volkswagen et des standards allemands. Elle embarque d’ailleurs toutes les technologies modernes, les aides à la conduite, la connectivité… Il est bien loin le temps où Skoda était un fabricant de véhicules bas de gamme. En termes de vie à bord, la Superb fait place à l’espace et au confort. Que ce soit en tant que conducteur, passager avant ou passager arrière, tout le monde est choyé et bien à l’aise. Même à la place du milieu de la banque arrière ! En plus de ça, aucun souci pour emmener les bagages de tout le monde ! Que demander de plus !? Le système d’info divertissement est parfaitement ergonomique et facile d’utilisation et le système audio de grande qualité grâce à la banque d’organe commune du groupe Volkswagen ! La Skoda Superb sait profiter des avantages d’appartenir à un groupe automobile d’aussi belle facture sans pour autant renier sa propre personnalité et c’est tant mieux ! AVEC UN PEU PLUS DE PERSONNALITÉ… Sur la route, la Skoda Superb sait avoir du répondant lorsque celle-ci est sollicitée mais elle est malheureusement très loin d’avoir un caractère sportif ! Plus limousine tranquille que berline dynamique, la Skoda Superb transporte ses passager dans un confort de roulement et un silence exemplaire ! La moindre aspérité de la route est aisément gommée par le système de suspension, rendant ainsi l’expérience de voyage à bord particulièrement agréable. Couplé à un silence paradisiaque, surtout en mode tout électrique, cela fait de la Skoda Superb une des voitures les plus agréables à conduire ou dans laquelle se faire conduire que j’ai pu essayer jusque là. Même si les accélérations ne sont pas les plus impressionnantes, son comportement reste toutefois honorable ! Avec un très bon rayon de braquage, la berline sait faire oublier ses 4m80 et se faufile aisément dans les artères parfois étroites des grandes villes. Un autre point fort de la Superb iV est sa position “B” de récupération d’énergie lors de la décélération. Celle-ci lui donne un véritable frein moteur, ce qui manque beaucoup à bon nombre de véhicules hybrides ou hybrides rechargeables ! Bravo Skoda ! Avec un peu plus de personnalité moteur (et une version RS iV?), la Superb serait probablement une des berlines les plus intéressantes de sa catégorie ! POUR LA FAMILLE ![]() Pour conclure, la Skoda Superb iV a de quoi séduire, c’est indéniable ! Idéale pour une petite famille aimant les longs voyages et ne souhaitant pas faire de compromis sur l’espace à bord, elle saura vous combler ! Avec une gamme débutant à 44 390 €, soit 25 130 € de moins qu’une Audi A6 d’entrée de gamme équivalente en terme de volume et de prestation (ou même 1710 € de moins qu’une Peugeot 508 moins bien équipée), il est clair que la Superb a plus d’un argument dans sa poche pour vous séduire !Alors oui, elle n’aura pas de grandes performances mais sa sobriété remarquable même en mode thermique lui donne un atout de plus. La Superb obtient donc la note de 15/20. Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée. PEUGEOT 508 SW P.S.E.4/12/2022 À l'occasion de ses 210 ans, le constructeur présente officiellement en septembre 2020 la berline la plus puissante de son histoire, la 508 PSE forte de 360 ch, en berline et break. La 508 PSE dispose d'un moteur thermique essence 1.6 THP de 200 ch couplé à un moteur électrique de 81,2 kW (110 ch) à l'avant et un second moteur électrique de 83 kW (114 ch) à l'arrière procurant selon les conditions une transmission aux roues avant (traction), aux roues arrière (propulsion) ou une transmission intégrale. Ses voies avant et arrière sont élargies de respectivement 24 mm et 12 mm. Il est temps de réveiller la bête et découvrir son potentiel ! SORTEZ LES GRIFFES La Peugeot 508 SW, et tout particulièrement en version P.S.E., est bien loin du break familial sage auquel Peugeot nous avait habitués. Déjà cette deuxième génération de 508 avait un look sportif et élégant, aussi bien en berline qu’en version SW, contrastait largement avec la première génération mais alors la version Peugeot Sport Engineered s’éloigne encore un peu plus et revendique sa sportivité. A l’avant, les trois petits traits vert kryptonite à côté de l’indication 508 sur l’avant du capot ainsi que les lames de la même couleur de chaque côté des grilles d’aération sont la signature du sigle sportif de Peugeot. Les passages de roues sont élargis, la hauteur de caisse abaissée, et à l’arrière l’apparition d’un diffuseur d’air imposant permet d'asseoir la silhouette de la 508 SW et lui donne un look particulièrement impressionnant. Tout cela fait ressortir encore plus les nervures des flancs de carrosserie. Les vitres teintées contribuent également à la sportivité du véhicule. L’absence de montant de porte, plutôt inhabituel sur ce type de véhicule, lui donne un côté haut de gamme mérité. COCKPIT 2.0 A bord, la 508 est un concentré de technologie et son tableau de bord est en adéquation avec cela. Moins futuriste que la 308 que nous avions pu essayer, le tableau de bord de la 508 n’en reste pas pour autant moins moderne. Son écran tactile central souligné par 7 boutons métalliques raccourcis vers les fonctions principales du véhicule lui donne un look de cockpit d’avion. La barre du haut du tableau de bord accueillant les bouches d’aération s’intègre mieux dans l’ensemble de l’habitacle que sur la 308. Le volant de petite taille surplombé par l’affichage numérique des conteurs dans cet habitacle imposant donnent encore plus cet aspect sportif. L’assise mêlant cuir et alcantara est particulièrement confortable et leur maintien est idéal. Niveau équipement, la 508 SW P.S.E. est très bien lottie et toutes les dernières technologies actuellement disponibles sur le marché des berlines familiales sont présentes. L’espace arrière est lui aussi très appréciable en ce qui concerne l’espace aux jambes. La hauteur de toit étant très réduite, naturellement, l’espace en hauteur pour les plus grands gabarit est lui aussi restreint même s’il reste suffisant. Le coffre quant à lui est très généreux et permet d'accueillir les nombreux bagages d’une famille de 5 personnes. LIONNE DECHAINEE Forte de ses 360 ch grâce à son moteur 1.6 de 200 ch couplé à deux moteurs électriques, la 508 SW P.S.E. sait rugir comme il se doit et peut vous propulser jusqu’à 250 km/h (135 km/h en tout électrique) avec un 0 à 100 km/h en 5,2s. Ses deux moteurs électriques (un sur les roues avants et un sur les roues arrière) en font un break 4 roues motrices dynamique et amusant. Avec une tenue de route à toute épreuve, le véhicule avale les courbes avec délectation et sans problème. Avec des suspensions un peu fermes le confort de roulement n’est pas toujours le meilleur de la catégorie mais le côté sportif comble cet aspect. Malgré son côté amusant à conduire, la boîte automatique à 8 rapport se montre parfois un peu molle et manque parfois de réactivité en courbes. Dommage, une boîte plus réactive et plus sportive aurait été parfaite dans ce véhicule luxueux et sportif. LE VAISSEAU AMIRALE ![]() Dynamique, amusante à conduire, confortable et luxueuse, la Peugeot 508 SW P.S.E. porte fièrement le drapeau du luxe et de la sportivité à la française. Avec un prix débutant à 69 850 €, Peugeot fait payer un peu cher son vaisseau amiral pour une marque souffrant encore un peu d’une image de marque réservée aux séniors, même si l’arrivée des nouvelles 208 et 308 permet à Peugeot de retrouver une clientèle plus jeune. Grâce à son design, sa sportivité, son luxe à bord et son comportement routier, la Peugeot 508 SW P.S.E. obtient la note de 15,5/20. Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée. CUPRA BORN4/10/2022 Cousine espagnole de la Volkswagen ID.3, la Cupra Born masque très bien ses origines allemandes et donne du caractère à la petite berline électrique. Mais une question se pose : vrai Cupra ou simple re-carrossage ? J’ai donc pris le volant de l’électrique ibérique afin de le découvrir. CALIENTE ! Même si l'aspect général reste très proche du modèle Volkswagen, il est facile de voir que la Cupra Born a sa propre personnalité et s’éloigne volontairement de sa cousine. La face avant se montre particulièrement agressive avec son capot plongeant et ses phares effilés remontants aux extrémités du capot. Le logo Cupra trône fièrement sur le bas du capot, souligné par la signature cupra. Les nervures sur le capot accentuent encore un peu plus l’aspect sportif de la face avant. A l’arrière, c’est là que la Born s’éloigne le plus nettement de la ID.3. et révèle le plus son côté sportif agressif. Le gros répartiteur d’air arrière assoit le véhicule et lui donne un côté beaucoup plus racé, aidé par cette longue barre lumineuse rouge transversale, signature Cupra/Seat depuis les dernières générations de véhicules. Le logo sur le coffre ressort particulièrement dans un petit cube proéminent placé au milieu du coffre. Le look au globale est très réussi et beaucoup plus sportif que celui de la ID.3 qui est presque trop sage depuis la sortie de la Born. Nul doute que les deux univers trouveront preneurs. SIGNEE CUPRA ! A bord, l’univers Cupra se fait bien sentir avec une sellerie très bien dessinée au caractère sportif ainsi que toutes les touches cuivrées présentent un peu partout dans l’habitacle. Si l’on retrouve une grande partie des commandes de la ID.3, la Born n’en oublie pas pour autant de prendre son indépendance et se démarque de sa cousine par une ambiance plus chaleureuse, plus cosy et plus sportive. La console centrale, plus massive, abrite aussi plus de rangements et donne à l’habitacle une impression plus haut de gamme que celui de sa cousine. Tout comme dans la ID.3, le sélecteur de vitesse se retrouve en haut à droite de l’écran d’instrumentation qu’il suffit d’actionner dans un sens ou un autre pour sélectionner le mode Drive, Brake, Rear ou Neutral. Également, tous les boutons présents sur la planche de bord et le volant sont tactiles. Même si l’idée est sympas, on ne peut pas dire que ce soit toujours très efficace. Le tactile ne répond pas toujours bien ou comme on le voudrait. En termes d’habitabilité, la Cupra Born est très logeable et accueille ces 5 passagers dans un très bon confort et avec un espace aux jambes, même si l'espace en hauteur à l’arrière est un peu juste. Le coffre, quant à lui, est suffisamment grand pour transporter tous les bagages d’un week-end, les courses de la famille ou autre sans encombre. MANQUE D’ADN CUPRA Sur la route, la Cupra Born nous fait bénéficier de tous les bienfaits de l'électrique ! Elle est joueuse et dynamique, se faufile facilement partout en ville et n’a pas peur de partir à l’aventure et s’éloigner des centre ville grâce à ses 540 km d’autonomie ! Sans surprise, aux places avant, le confort est optimal. A l’arrière c’est un peu moins le cas mais cela reste correct. Les suspensions sont efficaces et les routes très abîmées françaises ne leur font pas peur et elles parviennent à très bien absorber les chocs pour ne pas trop secouer les passagers. Sur voies rapides, la vitesse maximale de 160 km/h est atteinte en 7,3 secondes… exactement comme sa cousine allemande. C’est honorable pour une berline compacte mais en dessous de nos attentes pour une Cupra. La Born n’est en réalité pas particulièrement destinée à une conduite sportive, ce qui est dommage pour une marque à l’ADN sportive revendiquée. On aurait aimé que la Born se différencie un peu plus de sa cousine et soit une réelle alternative sportive à la ID.3. LA ID.3… EN MIEUX ! ![]() Même si la Cupra Born ne se distingue de sa cousine que par son look, il faut tout de même avouer que celle-ci a beaucoup plus de personnalité que la ID.3. Avec une facture d’entrée de gamme à 42 700 € (soit 1980 € de moins que la ID.3, hors bonus), la Cupra Born est beaucoup plus séduisante que sa cousine à la personnalité et au look beaucoup plus sage. Grâce à son look sportif assumé, la Cupra Born obtient la note de 16/20. Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée ainsi que l’essai vidéo sur la chaîne YouTube ! OPEL CORSA-E4/6/2022 40 ans après l’apparition de la première génération de l’Opel Corsa et plus de 11 millions d’exemplaires vendus, la sixième génération de la citadine passe au 100% électrique même si elle reste également disponible en version thermique classique. J’ai donc pris le volant de la citadine en version 100% électrique dont vous pouvez retrouvez l’essai vidéo sur la chaîne YouTube ! BELLE EVOLUTION Il est loin le temps de la première génération de Corsa au look très carré des années 80 ! Après une forme générale très arrondie lui donnant un peu un look de boule apparue sur la seconde génération et resté depuis, cette 6ème génération adopte un look plus classique toujours aux formes arrondies mais avec un aspect général plus racé mais sans pour autant avoir un vrai look sportif la rendant presque insipide et trop discrète, surtout dans les finitions les plus basses. Notre finition Ultimate est la plus élégante et la plus huppée de la gamme, ce qui se ressent sur le look extérieur avec les inserts en chrome soulignant la ligne des vitres de côté, ses grandes jantes, son toit noir et ses vitres sur-teintées. Avec ce look, là, la Corsa-e se fait un peu plus remarquer et devient plus alléchante. On en oublierait presque sa face avant sans grande originalité qui gagnerait à être rapidement remaniée pour adopter les nouvelles faces avant signature Ople que nous retrouvons sur le Crossland, le Mokka, le Grandland et la nouvelle Astra ! C’EST BIEN TRISTE TOUT CA… A l'intérieur, même si l’habitacle est agréable et lumineux avec ce grand toit en verre panoramique et que la qualité perçue est appréciable, l’ambiance générale reste un peu triste et manque encore un peu de modernité comparé aux autres modèles de la marque. Les matériaux sont d’assez bonne qualité même si la présence de plastiques durs est encore bien présente. L’espace à bord est plus que suffisant à l’avant alors que l’espace aux places arrière sera réservé uniquement aux enfants car il est très insuffisant aussi bien aux genoux qu’à la tête. La présence de ce grand toit vitré (malheureusement fixe) aide cependant à compenser le manque d’espace et devient donc une option indispensable pour se sentir à l’aise à bord ! Pour une citadine de cette taille, le volume de coffre est suffisant voir même très bon. LE POUVOIR DE L'ÉCLAIR La force de l’Opel Corsa-e est son autonomie en mode normal ou éco pouvant aller jusqu’à 337 km en norme WLTP. Le choix de ces modes de conduite aura cependant pour conséquence d’avoir un véhicule au comportement mou et pas du tout intéressant à conduire. En activant le mode sport, c’est là que la Corsa-e se révèle joueuse et dynamique. Même si dans ce cas la consommation augmente et réduit par conséquent l’autonomie, le comportement routier de la Corsa-e est agréable, dynamique et avec une tenue de route irréprochable. L’amortissement est quant à lui un peu ferme mais reste encore relativement confortable. Le conducteur et ses passagers voyagent confortablement installés à bord et dans un silence parfait. CITADINE POLYVALENTE ![]() Même si l’Opel Corsa-e est plus à l’aise en ville qu’en dehors, elle est tout à fait capable de s’éloigner des centre villes et vous emmènera à destination sans encombre à condition de ne pas aller trop trop loin. Agréable, confortable et bien finie, la Corsa-e est une option solide sur le marché qui gagne à être connue et qui mériterait un succès nettement plus important. Pour toutes les raisons cité au dessus, la Corsa-e obtient la note de 13/20. Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée et la vidéo sur la chaîne YouTube ! JEEP COMPASS 4XE4/2/2022 La première génération de Jeep Compass est apparue en 2006 avec un look particulièrement torturé et un peu trop décalé pour l’époque. En 2011, Jeep lui donne un petit coup de jeune mais le Compass perd par la même occasion les célèbres phares ronds pourtant identitaires de la marque. Apparue en 2016, la deuxième génération de Compass adopte un look beaucoup plus consensuel et plus en phase avec l’identité de la gamme et les goûts du marché. Cette génération reçoit un léger restylage en 2020 et introduit la version hybride rechargeable 4xe dont j’ai pris le volant ! BEAUCOUP PLUS HUPPE Bien loin le look étrange de la première génération ! Cette nouvelle génération est galbée et avec des phares effilés (heureusement loin de la forme horrible des ceux de la dernière génération de Jeep Cherokee) donnant à la face avant un côté un peu sportif. Avec une garde au sol plus élevée également, le Compass ne cache plus ses gênes de tout terrain et est l’un des SUV les plus proches d’un vraie 4x4 actuellement disponible sur le marché. Détail de design très réussi, la barre de chrome partant de la base du montant de pare brise, courant sur le haut des portières, redescendant sur le bas de la vitre du coffre puis repartant de l’autre côté du véhicule sur le haut des portières pour finir au bas du montant du pare brise de l’autre côté créant ainsi une belle ligne élégante sur l’ensemble extérieur du véhicule. Les petites surfaces vitrées permettent également de donner au Compass une ligne imposante de 4x4. L'ÉLÉGANCE DE LA SIMPLICITÉ A bord, les matériaux utilisés et les finitions sont de bonne qualité. Le dessin de la planche de bord est très simple mais élégant. Le cuir et les inserts en chrome soulignent cette impression de qualité. Assez rare sur le marché actuel, la planche de bord est encore équipée de nombreux boutons venant épauler et simplifier les commandes présentes sur l’écran tactile central. Seul le design des sièges, trop simple, manque de sportivité et de maintien. Un design un peu plus travaillé aurait été bien vu. En termes de vie à bord, les 5 passagers voyagent dans le confort avec bien assez de place pour tout le monde. Le coffre, très logeable, saura accueillir la plupart de vos bagages sans encombre. Alors qu’à l’extérieur les surfaces vitrées paraissent petites, une fois à bord, l’habitacle est pourtant baigné de lumière notamment grâce au grand toit ouvrant panoramique permettant d'illuminer l’intégralité de l’espace intérieur. CONDUITE SANS GRAND PLAISIR Si le Jeep Compass est confortable et agréable avec une bonne position de conduite en hauteur, son comportement routier n’est ni particulièrement bon, ni mauvais. Agréable, dynamique et s'inscrivant très bien dans les courbes sans trop prendre de roulis, le Compass colle à la route et absorbe les aspérités de la route. Le mode Sand/Mud saura vous sortir des terrains les plus impraticables. Je l’ai testé dans de la boue et le Compass c’est sorti de ce terrain sans encombre alors qu’en mode auto classique il ne bougeait pas. Sur autoroute, le Compass répond aux sollicitations sans se faire prier mais ne procure pas des performances impressionnantes et le rapports très longs de la boite de vitesse n’aident pas beaucoup. ADN JEEP ![]() Le Jeep Compass est un Jeep à 100%. Agréable à conduire, accueillant et capable de vous emmener sur tous les terrains, le Compass est un véhicule polyvalent aussi bien à l'aise en ville que sur autoroute ou sur les chemins de terre. Avec une gamme débutant à 45 950 € pour l’hybride rechargeable (33 150 € pour la version thermique) et montant à plus de 54 000 € pour le modèle essayé (finition S avec quelques options), le Compass hybride rechargeable n’est pas le SUV le plus bon marché mais assurément, l’image de marque et la solidité Jeep sauront vous faire oublier la facture un peu élevée. Pour toutes les raisons évoquées au-dessus, le Jeep Compass obtient la note de 14/20. Retrouvez toutes les photos de l’essai dans la galerie dédiée. Archives
May 2022
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